100 ANS DE BRUNCH : COMMENT CE REPAS A ÉVOLUE AU FIL DES DÉCENNIES ?

Brunch réservable chez Stella Mia Paris 3

Aujourd’hui, il est impossible d’ouvrir Instagram un dimanche matin sans tomber sur une avalanche de photos de brunchs ultra stylés : pancakes fluffy, avocado toasts, œufs pochés nappés de hollandaise… Pourtant, ce rituel du week-end, aussi tendance soit-il, a une histoire bien plus ancienne que ce que l’on croit. Remontons le temps ensemble pour explorer l’évolution du brunch au cours du dernier siècle, de ses origines aristocratiques à son statut de phénomène culturel mondial.

🕰️ 1920s : les débuts chics du brunch :

Le mot « brunch » apparaît pour la première fois en 1895, dans un article satirique du magazine britannique Hunter’s Weekly. L’idée ? Proposer un repas tardif le dimanche, pour ceux qui veulent éviter le breakfast trop matinal après une soirée arrosée du samedi soir. Mais c’est dans les années 1920, aux États-Unis, que le brunch commence à devenir une vraie tendance.

À Chicago ou à New York, les hôtels de luxe proposent des buffets de fin de matinée pour les riches voyageurs. Le brunch devient alors un symbole de raffinement, réservé aux classes aisées. On y sert déjà des mets sucrés et salés : œufs, charcuterie, viennoiseries, fruits frais.

🛋️ 1950s : le brunch domestique et bourgeois :

Après la guerre, dans l’Amérique des années 1950, on redécouvre les plaisirs de la maison. Le brunch quitte peu à peu les hôtels pour entrer dans les foyers de la classe moyenne blanche, notamment en banlieue. C’est l’époque des brunchs en famille, du dimanche midi autour d’une table bien dressée, entre jus d’orange, quiches, et café filtre.

C’est aussi dans ces années-là que naît le fameux « Sunday brunch » comme événement hebdomadaire, souvent lié à un contexte religieux : les gens sortent de la messe dominicale et vont bruncher.

🗽 1980s : le brunch branché new-yorkais :

Le brunch connaît une renaissance dans les années 1980, notamment à New York. C’est le moment où les cafés et les restaurants de quartiers artistiques comme SoHo ou Greenwich Village commencent à proposer des menus « brunch » à la carte.

C’est aussi l’époque où des plats aujourd’hui cultes font leur apparition sur les cartes : œufs Bénédicte, bagels au saumon fumé, bloody marys… On brunche désormais entre amis, le dimanche devient un jour social. Ce n’est plus seulement un repas, c’est un rituel urbain.

📸 2000s : le brunch globalisé et lifestyle :

Avec la mondialisation et l’émergence des réseaux sociaux, le brunch se transforme en un phénomène global et visuel. À Paris, Berlin, Londres ou Tokyo, les brunchs deviennent des expériences culinaires à part entière. C’est l’âge d’or des formules brunch à volonté, des menus « Instagram-friendly » et de la déco soignée.

Les coffee shops indépendants s’emparent du concept et réinventent les classiques avec une touche locale ou originale : pancakes matcha, œufs bio, bacon artisanal, jus pressés à froid, etc.


📱 2010s – aujourd’hui : le brunch des millennials :

Depuis une dizaine d’années, le brunch est un incontournable du week-end pour toute une génération. Il est devenu bien plus qu’un repas : c’est une activité sociale, un moment pour se retrouver, un prétexte pour faire des stories.

Cette génération, plus consciente, introduit de nouvelles attentes : brunch végétarien, sans gluten, locavore, éthique, voire militant (dans certains cafés engagés). Le brunch est aussi inclusif, accueillant toutes les cultures et tous les styles de vie.

Des formats émergent aussi : brunch à emporter, brunch livré à domicile, brunch digital partagé à distance (notamment pendant le confinement).

🔮 Et demain ? Le brunch du futur :

Le brunch, tel qu’on le connaît, continuera-t-il d’exister ? Certainement, mais il va continuer à évoluer. On voit déjà apparaître des tendances comme le brunch sans alcool, les formules « zéro déchet », ou les brunchs immersifs avec DJ, ateliers bien-être ou yoga.

D’autres formes hybrides pourraient émerger : brunch d’affaires, brunch du vendredi soir, ou même brunch « no tech » pour se déconnecter.

🍴 Conclusion

En 100 ans, le brunch a su se réinventer, passant d’un luxe élitiste à une habitude conviviale, inclusive et créative. Il reflète l’évolution de nos rythmes de vie, de notre rapport à la nourriture, mais aussi de nos valeurs.

Alors la prochaine fois que tu postes une photo de ton avocado toast, souviens-toi que tu participes à l’histoire d’un repas centenaire… devenu culte.

Et si tu veux vivre cette histoire en vrai, passe chez nous :
Bon Bouquet Café, ☕ KafKaf, 🍳 Santa Lyna ou 🥑 Stella Mia — on t’y accueille chaque week-end avec tout ce qu’on aime dans un brunch : du goût, du partage et une bonne dose de plaisir.

Partager cet article

Subscribe To Our Newsletter

Get updates and learn from the best

More To Explore